Ce site utilise des cookies nécessaires à son bon fonctionnement qui ne peuvent pas être désactivés. Ces cookies ne stockent aucune information permettant d'identifier une personne.
Un matériau contemporain venu de l'Histoire
La cotte de mailles
Reliant passé et présent, la cotte de mailles a traversé les âges. Les vestiges les plus anciens dateraient des Celtes, au IIIème siècle avant notre ère. Ils révèlent la constance de son principe : de petits anneaux de fer - les mailles - sont entrelacés pour former une cotte, un vêtement qui protège contre les armes tranchantes. L’objectif était déjà de concilier la résistance et la protection, parfois l’ornement, avec le plus de légèreté et de souplesse possible.
L’expression “copte de maille“ apparaît pour la première fois en 1526.
Tombées en désuétude avec l’évolution des techniques de guerre, on retrouve les cottes de mailles au XXème siècle avec l’émergence de la question de la sécurité au travail et l’apparition d’équipements de protection individuels, tels que les gants, les tabliers ou encore les gilets pare-balles.
Les fils de métal s’affinent, les anneaux sont soudés, les nappes gagnent en fluidité et en légèreté. La gamme des matériaux utilisés s’élargit pour répondre à des besoins spécifiques : le plus employé est l'acier inoxydable. Viennent ensuite le laiton, le bronze, l’aluminium et le titane.
Véritables textiles métalliques, les cottes de mailles sont aujourd’hui produites par des machines complexes de haute précision. Toutefois, leur assemblage ainsi que la mise en forme restent entièrement manuels et requièrent une grande dextérité.
La production d’équipements de protection répondant aux normes les plus exigeantes reste aujourd’hui la raison d’être d’une industrie de la cotte de mailles basée en France, creuset de savoir-faire exceptionnels auxquels nous sommes fiers de faire appel.
La collection est ou a été diffusée dans de grands musées d'histoire et d'archéologie : Bibracte en Bourgogne, le musée de l'Armée à Paris, le Laténium en Suisse.